De nombreuses agglomérations durcissent le ton pour lutter contre la multiplication des logements touristiques

La location saisonnière est aujourd’hui incontournable, notamment dans les agglomérations touristiques. Mais les premiers effets secondaires se font également ressentir, comme à Saint-Malo. En effet, les locaux ont énormément de difficultés pour se loger. Même constat du côté de la ville d’Annecy dans laquelle les meublés de tourisme sont aujourd’hui majoritaires. Autre conséquence néfaste, les loyers explosent du fait de la raréfaction des logements disponibles. Pour lutter contre cette problématique, de nombreuses municipalités ont fait le choix de durcir l’encadrement de la location saisonnière meublée. Saint-Malo fait office de ville pionnière dans le secteur avec l’instauration de quotas par quartiers. En parallèle, l’autorisation de changement d’usage n’est possible que pour une seule personne physique durant une période de trois ans. Des mesures législatives qui sont nécessaires selon la municipalité de Saint-Malo. D’ailleurs, d’autres villes ont décidé d’adopter les mêmes règles. Par exemple, La Rochelle ne tolère plus les meublés touristiques de moins 35 m² pour éviter que les logements étudiants ne soient pénalisés. Un principe de compensation a aussi été instauré dans les grandes villes comme Lyon, Marseille et Paris. Désormais, les locations saisonnières sont dans le collimateur de l’exécutif. Une situation qui s’explique par la gronde des élus locaux. Parmi les hypothèses retenues, une nouvelle taxe pour les propriétaires de meublés de tourisme ou une réduction de l’abattement forfaitaire passant de 71 % à 50 %. Pour le moment, toutes les pistes sont étudiées par le ministre de l’Économie, mais une chose est sûre, l’encadrement des locations saisonnières aura un impact direct sur le marché immobilier.

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