Les prix flambent à la campagne mais calent dans les grandes métropoles

Le dernier baromètre publié par Meilleurs Agents est sans appel : depuis le début de l’année, les prix en zones rurales ont augmenté de 7,4%. Et les logements individuels sont les plus touchés : leurs prix ont progressé de 6,2%, tandis que ceux des appartements n’affichent une hausse "que" de 3,3%. Le constat est édifiant : les petites villes connaissent une augmentation des prix 2,5 fois plus importante que celle des 10 plus grandes villes de France.

Mais selon les notaires de France, cette tendance s’inscrit dans un schéma bien précis. La population concernée par ce nouveau choix de vie est clairement définie. Il s’agit le plus souvent de ménages dans la cinquantaine, dont les enfants ont quitté le nid familial, et qui souhaitent désormais couler des jours paisibles à la campagne. Cependant, les taux d’intérêts actuels relativement bas compensent difficilement la hausse des prix. C’est pourquoi, toujours selon les notaires, ce phénomène pourrait s’étendre et concerner une plus large frange de la population, de moins en moins en capacité d’accéder à la propriété dans les grandes métropoles.

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